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La musicothérapie et la sonothérapie, des approches psychocorporelles efficaces dans les problématiques de poids et/ou de troubles des conduites alimentaires.

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musicothérapies

Je travaille dans une clinique psychiatrique où j’utilise l’approche du GROS pour traiter les problématiques de poids et de comportement alimentaire. Au sein de notre équipe pluridisciplinaire il y a, entre autre, Emmanuelle Karrer, sonothérapeute et musicothérapeute.

La musicothérapie et la sonothérapie sont des approches psychocorporelles ayant prouvé leur efficacité dans les problématiques de poids et/ou de troubles des conduites alimentaires.

Concernant par exemple les problèmes d’anorexie mentale :

1/ La musicothérapie active permet au patient de lâcher prise par un engagement global à la fois créatif et ludique. Les percussions corporelles mettent le corps en mouvement quand le travail de la voix et du souffle harmonise la relation entre le corps et la tête.

2/ La musicothérapie réceptive agit directement sur la gestion des émotions. Cette pratique permet d’apprendre à les accueillir, les identifier et d’acquérir un vocabulaire pour les définir.

3/ En sonothérapie la vibration du bol sur le ventre relaxe et masse délicatement cette zone, permettant l’expression de gargouillis qui reconnectent le patient à la sensation de faim.

4/ Le yoga du son permet d’agir directement sur les différentes parties du corps et en particulier de se concentrer sur le ventre et la gorge.

En situation d’obésité, l’intention est de travailler sur les pulsions.

1/ Les leviers en musicothérapie active et réceptive sont proches de ceux utilisés pour un patient souffrant d’anorexie mentale. Il s’agit de s’approprier son corps par la danse ou les percussions corporelles. Un travail de la voix permet de libérer les tensions, notamment avec les sons mères dirigés vers les différentes parties du corps.

2/ La musicothérapie réceptive agit sur la gestion des émotions (accueil, identification et définition).

3/ En sonothérapie le massage sonore et plus particulièrement les sons légers expérimentés grâce aux bols couronne, koshis, bâton de pluie, cymbales tibétaines… permettent d’apporter de la légèreté dans la relation du patient à son corps. D’autre part l’utilisation du bol coeur agira plus directement sur l’amour de soi.

Voici une école proposant des formations : CIM&SO https://www.cimandso.com/

Co-dirigée par ma collègue Emmanuelle KARRER, musicothérapeuthe et sonothérapeuthe, rattachée à la clinique du château de Villebouzin – Longpont-Sur-Orge (91)

Marie-Laure Desaissement

Références :

Pierre Lemarquis « le cerveau musicien » Ed De Boeck

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S096522991931756X

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2156587216668109

Pierre LEMARQUIS « sérénade pour un cerveau musicien »

Edith LECOURT « La pratique de la musicothérapie » - 2ème édition Sciences humaines appliquées

Clarisse GARDET « Grandir avec ses émotions » préface Fabrice MIDAL Editions INEDIT Livre de Poche mai 2018 

Emmanuel BIGAND « Le cerveau Mélomane » Editeur indépendant depuis 1777 Belin 2013

Dominique PERROUAULT « Le soin grâce à la musique, la triangulaire en musicothérapie et la place du musicothérapeute » ; éditions L’harmattan, santé société et cultures. 2013-2015 

Edith LECOURT « La musicothérapie » , éditions Eyrolles 2011 ; N° 778006N  

Eva RUDY JANSEN « Bols chantants, Tingsha, Dorje et clochette, tradition et méthode » Edité par Binkey Kok- Havele/holland 1998

Véronique et Denis FARGEOT « pratique du Yoga du son, guérir par les sons-mères », Editions le courrier du livre 2015 

Publié par Association GROS le mer 23/02/2022 - 18:02